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Rencontre avec Laurie Clément qui a débuté son parcours footballistique dans le GERS et qui aujourd’hui joue pour RODEZ en seconde division nationale avec des équipes comme le TFC, L’OM, Lens, Lille, Nice, Metz, Bordeaux entre autres.

Quel est votre parcours dans le monde du foot, dans quel club évoluez-vous à ce jour et à quel poste ?
J’ai commencé le football à l’âge de 4 ans et demi avec les garçons à Labéjan. Cette expérience m’a permis de forger mon caractère, de me renforcer mentalement et physiquement, ce qui a grandement contribué à ma progression rapide dans ce sport.
À 13 ans, j’ai été repérée par Alex VIGNEAUX, qui m’a proposé d’intégrer l’équipe féminine de Sainte-Christie Preignan. Là-bas, j’ai eu l’opportunité d’être surclassée en seniors dès l’âge de 16 ans. Par la suite, j’ai signé au Toulouse FC pour évoluer en U19 National.
En 2023, j’ai quitté le TFC pour rejoindre Auch Football, avant de signer cette année à Rodez où j’ai pu jouer en seconde ligue. J’évolue principalement en tant que milieu de terrain excentrée, bien que je sois une joueuse polyvalente avec un profil plutôt offensif.

Faites-nous connaître un peu plus votre club actuel Rodez ?
Le Rodez Aveyron Football est un club avec une identité forte. Son équipe masculine évolue en Ligue 2 et la section féminine joue en seconde ligue.

Quel est le rythme des entraînements et des matches ?
Nous nous entraînons quatre fois par semaine : le mardi, mercredi, jeudi et vendredi. Les matchs ont lieu quasiment tous les week-ends, nous avons très peu de repos ce qui nous permet de maintenir une bonne dynamique et de progresser constamment.

Un mot, une conclusion ?
Je tiens à remercier les éducateurs qui ont toujours cru en moi et m’ont poussée à donner le meilleur de moi-même. Un immense merci également à ma famille, qui me suit partout et me soutient dans mon parcours. J’ai eu la chance de jouer mon premier match en seconde ligue à leurs côtés et de célébrer mon premier but avec eux, un moment inoubliable !

Je tiens aussi à m’adresser à toutes celles et ceux qui doutent de leurs capacités ou qui pensent ne pas y arriver : il est essentiel de toujours croire en soi et de se donner les moyens de réussir. Rien n’est jamais facile, et le chemin vers la réussite est souvent compliqué à accéder, mais avec de la détermination, du travail et de la patience, les efforts finissent toujours par payer.

J’ai moi-même traversé des périodes de doute, des moments où je me suis interrogée sur mon avenir dans le football. Mais à chaque obstacle, je me suis accrochée, je n’ai jamais baissé les bras. Aujourd’hui, je suis fière du chemin parcouru et de tout ce que j’ai accompli.

Alors, peu importe les difficultés, ne lâchez jamais vos rêves. Croyez en vous, persévérez, et un jour, vous réaliserez que tous vos efforts en valent la peine. La réussite n’est pas immédiate, mais elle est toujours à la portée de ceux qui s’en donnent les moyens.

Enfin , merci au district du Gers de m’avoir donné la parole. 

Par Jean-Pierre BONASSIES et Julien LAFARGUE

Rencontre avec Martine CORTES, une adepte du sport en général et du ballon rond en particulier depuis de nombreuses années. Une belle longévité !

1- Quel est ton parcours dans le monde du foot ? Depuis combien de saisons chausses-tu les crampons ?
J’ai commencé à jouer au football à l’âge de 10 ans dans mon quartier de Saint-Cyprien et j’ai rejoint l’US Colomiers Football Club à 16 ans. Mon expérience au sein de l’équipe féminine m’a permis de participer à des compétitions locales et régionales, contribuant à la promotion du football féminin malgré des obstacles, une blessure au métatarse m’a contrainte à arrêter le football. 

Entre 1978 et 2019, j’ai participé à plusieurs compétitions sportives, notamment en tennis, course à pied, duathlon, vélo ainsi qu’à des marathons internationaux à New York, Montréal, Bangkok et Venise.

J’ai recommencé à jouer au football à 40 ans et j’ai évolué au club de LOMBEZ, puis à l’ENTENTE LAYMONT LOMBEZ Féminine jusqu’à 58 ans, année à laquelle une rupture des ligaments croisés a mis fin à ma carrière. Actuellement, en tant que licenciée, je participe aux entraînements de l’entente du FF Savès et partage le plaisir et l’entraide avec l’équipe de football féminin ASM foot loisir, les Cramponnées, chaque lundi soir. Mon parcours est riche en souvenirs, succès et défis.

2- Ta fidélité au club de la SAVE est remarquable en tant que joueuse, le dernier club de football est l’entente du FF Savès, peux-tu nous en parler ? 
L’entente du FF Savès (entente des clubs de Laymont, Monferran Savès et L’Isle Jourdain) est réputée pour son esprit d’équipe et son engagement envers le football féminin, en offrant l’accès à diverses compétitions et matchs. Le club privilégie la convivialité, créant un environnement accueillant pour tous, quel que soit leur âge ou leur niveau de compétence. Cela permet à chacun de s’épanouir et de vivre des moments mémorables lors de matchs et d’événements sociaux, tout en forgeant des liens durables et des amitiés précieuses.

3- Quelle est ta vision du football féminin aujourd’hui dans notre département ? 
Le football féminin a progressé ces dernières années avec une augmentation du nombre de licenciées et une meilleure visibilité grâce à des compétitions. Dans le département, l’intérêt pour le football féminin devrait continuer de croître. Toutefois, le recrutement de joueuses peut être un défi dans ce contexte en développement. Une solution pour encourager l’engagement des jeunes filles est d’intégrer le football comme activité d’éducation physique à l’école élémentaire et au collège, créant ainsi un environnement propice à leur épanouissement sportif.

4- Un mot de conclusion ?  
Le football féminin est en pleine expansion, avec des actions des joueuses et des clubs qui renforcent la passion pour ce sport, inspirent les générations futures et promeuvent l’égalité. Il offre des opportunités d’inclusion, de développement personnel et de création de liens sociaux. Cette dynamique attire davantage de joueuses, favorise la diversité et ouvre la voie à un avenir meilleur pour toutes les femmes dans le football. Je sais que le district du foot encourage dans l’action par rapport au foot féminin et je remercie le président, les dirigeants et les bénévoles de nous donner la parole comme aujourd’hui et d’œuvrer pour le développement de notre passion.

Par Jean-Pierre BONASSIES 

Rencontre avec Bernard Zanitoni, un sportif  assidu du ballon rond… 

Quel est ton parcours dans le monde du foot ? Depuis combien de saisons chausses tu les crampons ? 
J’ai pris ma première licence en 1981 au club d,e Saramon. À cette époque, on avait 3 équipes et comme je débutais dans le football je jouais en équipe 3. Au fil des saisons, j’ ai réussi à faire ma place sur le terrain et j ai participé avec l’équipe une à la montée en ligue en 1998. 

Ta fidélité au club de Saramon est remarquable en tant que joueur , président et dirigeant  ? c ‘est bien cela ? 
Un des meilleurs souvenirs, avec celui d’ avoir joué avec mon fils ! J’ ai pris la présidence du club en 2000, après le départ de Jegou Gilbert. J’ ai cédé à mon tour la place à Dastugue René en 2015 et aujourd’hui, je suis encore vice-président, et un peu joueur en senior et oui à 62 ans !!!. 

J’ ai donc passé 44 ans dans ce club avec lequel j’ ai connu beaucoup de joies mais aussi de la déception mais c’ est ça la vie d’ un club non ? Je déplore et regrette le fiasco de notre entente avec notre club voisin, c’était pourtant, il me semble l’ occasion de maintenir au moins un club alors que là c’ est compliqué pour les deux…..

Quelle est ta vision du football aujourd’hui dans notre département ? 
A mon niveau et avec mon recul, je peux dresser un constat ….quelques petits clubs disparaissent et les plus grands comptent moins d’équipes…..  Quelle en est la cause……??

Un manque indéniable de joueurs avec la motivation nécessaire et une raréfaction de bénévoles, véritables moteurs de fonctionnement du club.

Un mot, une conclusion ?
Je suis de nature optimiste et j’ ose espérer que le SARAMON CS  mon club arrivera à surmonter tout ça et peut encore espérer un bel avenir!!

Je remercie le District de m ‘avoir contacté pour raconter mon histoire. 

Quelques jours après la remise du chèque remis à La ligue contre le Cancer du Gers par le District du GERS de Football, Nadia Benoit, sa Présidente, nous a accordé un entretien.

En quelques mots, pouvez-vous nous parler de cette étude Sport et Cancer ?
Une étude clinique internationale dont les résultats ont été publiés dans la revue nature MEDICINE a démontré la possibilité et l’intérêt de l’activité physique adaptée dans la prise en charge du cancer du sein métastatique. Il est aujourd’hui démontré que l’activité physique adaptée à l’offre de soins de support, pratiquée pendant ou après la période des soins, peut contribuer à réduire les effets secondaires des traitements du cancer. Ce programme a permis une réduction significative de la fatigue physique et une amélioration de la qualité de vie liée à la santé au bout de six mois, des bénéfices qui ont pu être maintenus jusqu’à 9 mois.

Les dons réalisés par la ligue contre le cancer améliorent le quotidien des personnes atteintes par le cancer. Pouvez-vous nous en parler au niveau de l’antenne gersoise ?
Les trois missions essentielles, dévolues à la Ligue Contre le Cancer et le Comité du Gers en particulier sont les suivantes :

1 : Soutenir la recherche : La Ligue Contre le Cancer reste le 1^er financeur privé de la recherche en France. En 2024, le comité du Gers a reversé, grâce à la générosité des donateurs, 52 000 euros à des chercheurs notamment de l’INSERM et de l’Oncopole régional.

2 : la seconde mission, particulièrement importante pour notre association et qui la démarque des autres associations œuvrant dans le domaine de la cancérologie, est l’accompagnement des malades et de leurs proches.

Depuis 2019, le comité du Gers à Auch et dans ses différentes antennes (Lectoure, Condom, Nogaro , Vic fezensac , Cologne) a multiplié par 5 le nombre de patients et familles accompagnés dans le cadre de soins complémentaires aux soins curatifs. Ainsi, le comité du Gers propose gracieusement aux patients du soutien  psychologique, des conseils en diététique, de l’activité physique adaptée, du yoga,  des soins de socio- esthétiques ainsi que de la sophrologie .  

Tous ces soins sont réalisés par des professionnels formés en cancérologie, prestataires de la ligue. C’est ainsi que la ligue gersoise a consacré en 2024 plus de 153 000 Euros à ces accompagnements qui ont deux objectifs, améliorer le quotidien des personnes atteintes par ce fléau et les sortir de leur isolement.

De plus, une commission sociale se réunissant chaque mois, attribue des aides financières aux patients qui du fait de leur maladie se retrouvent en difficulté financière. Des aides pour pallier des problèmes administratifs et/ou juridiques sont également prévues en 2024.

La somme de 12000 euros a été attribuée sous forme d’aides financières à des familles gersoises qui se sont retrouvées en précarité financière, ou pour compléter les restes à charges trop élevés.  

3 :  La prévention et le dépistage : des leviers essentiels pour faire baisser le nombre de cas et faire baisser la mortalité. La ligue sur tous les fronts et pour tous les types de cancer, 50 000 euros y ont été consacrés au travers des différentes actions de terrain réalisées en 2024.

Auriez vous quelques mots de conclusion ?
La Ligue Contre le Cancer du Gers peut, grâce et uniquement à l’aide et à la générosité de ses partenaires solidaires, associations, communes, entreprises, particuliers et à l’engagement de ses bénévoles et salariés, être au plus près des personnes et familles qui mènent un combat terrible contre la maladie. Dans un contexte de désertification médicale, de problèmes de mobilité, d’inégalités sociales :  pouvoir trouver un espace d’accueil, d’écoute et d’accompagnement au plus près de ses besoins est capital. La ligue gersoise s’y emploie.

Encore mille mercis pour leur fidèle soutien au District du Gers de Football de l’équipe du Président Claude REQUENA et ses bénévoles.

Par Jean-Pierre BONASSIES – Pôle Communication